
Histoires de baleines : Les géants du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent
Suivez Nathan Coleman dans son périple à travers la province du Québec.
Un écosystème dynamique, où abondent les phoques, les baleines, les oiseaux de mer et les poissons de toutes tailles, prospère à la confluence de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-Laurent. Abritant le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, cet endroit est aussi un des meilleurs endroits au monde pour observer les baleines. Pendant que les visiteurs prennent des égoportraits devant des falaises imposantes, six espèces de baleines se nourrissent de krill, de plancton et d’autres délices des fonds marins entraînés à la surface lors des remontées d’eaux froides.

Crédit photo : MétéoMédia. L’animateur Nathan Coleman à bord d’un zodiac a repéré des phoques dans le fjord du Saguenay.
Béluga
Le béluga réside dans la rivière Saguenay toute l’année. Facilement reconnaissable à sa couleur blanchâtre, cette baleine atteint une longueur de trois à cinq mètres. Surnommée le canari des mers, cette créature sociale communique vocalement au sein de son groupe, et sa nature joueuse et curieuse la pousse à faire des acrobaties lorsqu’elle saute hors de l’eau. Contrairement aux autres baleines, le béluga a un cou flexible qui lui permet de hocher ou de tourner la tête lorsqu’il chasse ou se nourrit.
Marsouin commun
Avec ses deux mètres de long, le marsouin commun est la plus petite baleine du parc. Capricieux, il se nourrit de bancs de poissons sans méfiance, s’approchant en piqué pour en attraper un et le faire tourner afin de pouvoir l’avaler la tête la première sans se coincer les écailles dans la gorge. Afin de se protéger, il communique par ultrasons à une fréquence que les plus gros prédateurs ne peuvent pas entendre.
Petit rorqual
Le petit rorqual a une nageoire dorsale incurvée sur le tiers postérieur de son corps et une bande blanche sur chaque nageoire. Comme il peut atteindre dix mètres de long, il est souvent observé depuis le rivage. Il nage rapidement et peut atteindre une vitesse de près de 40 kilomètres par heure. Il est actif à la surface, où il lève la tête pour repérer les oiseaux de mer en train de se nourrir avant de se précipiter pour leur voler leur repas.
Rorqual commun
Deuxième plus grand animal au monde, le rorqual commun est facile à reconnaître grâce à sa nageoire dorsale proéminente et crochue, située près de la queue. Il est doté d’une tête en forme de V et d’un motif de couleurs unique, et peut atteindre 26 mètres de long et peser au moins 45 tonnes. Il se nourrit de diverses proies, du krill à des bancs de poissons entiers, en aspirant l’eau dans sa bouche contenant de longs fanons qui ressemblent à des poils et qui filtrent la nourriture.

Crédit photo : Getty Images – Rorquals communs, fleuve Saint-Laurent, Québec
Rorqual à bosse
Le rorqual à bosse visite le parc pendant la saison touristique estivale. Mesurant jusqu’à 18 mètres de long, cette baleine fait des sauts spectaculaires hors de l’eau, en agitant ses longues nageoires pectorales et en faisant claquer sa queue. Il saura vous charmer avec ses vocalises mélodieuses, qu’il entonne pendant des heures pour trouver l’âme sœur. Lorsqu’il ne chante pas, le rorqual à bosse chasse en groupe et se nourrit de petits poissons, de krill et de plancton.

Crédit photo : Getty Images – Rorqual à bosse, Tadoussac, Québec, Canada
Rorqual bleu
Le rorqual bleu est le plus grand animal de la planète. Il mesure plus de 30 mètres et pèse 200 tonnes, soit l’équivalent de 30 éléphants. Il visite occasionnellement le parc marin pour se gaver de krill et de petits crustacés, consommant plus de quatre tonnes de nourriture par jour. Son chant est plus puissant que le son d’un avion à réaction et son cœur, de la taille d’une petite voiture, peut être entendu jusqu’à 3,2 kilomètres de distance. Comme le rorqual commun, il filtre sa nourriture à l’aide de fanons, tandis que sa langue massive est aussi lourde qu’un éléphant.
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