La beauté lumineuse des phares de la Nouvelle-Écosse

Présenté par
Choice Hotels - EC

Suivez Nathan Coleman dans son périple à travers la province de la Nouvelle-Écosse.

Le phare de Peggy’s Point est l’un des plus photographiés au monde. Cette magnifique tour blanche de 50 pieds de forme octogonale se dresse sur un affleurement rocheux à proximité du village de pêcheurs de Peggy’s Cove. Elle comporte des fenêtres rectangulaires surmontées d’une lanterne rouge vif qui avertit les bateaux de ne pas s’approcher, mais attire les touristes comme des papillons près d’une flamme.

Bien avant que le phare ne devienne un attrait touristique, l’anse abritée près d’Halifax était un lieu de prédilection pour la pêche. Six familles s’y sont installées en 1811 et la construction du phare a été achevée en 1868. Le petit village est situé à l’entrée de la baie de St. Margarets. Selon la légende locale, l’anse était autrefois appelée Margaret’s Cove avant d’être surnommée Peggy.

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Crédit photo : MétéoMédia.

Mais ce n’est probablement pas cette histoire que vous entendrez. Peggy’s Cove a été le lieu de résidence du célèbre artiste William E. deGarthe, qui a immortalisé l’anse et son phare dans ses tableaux. Dans les années 1950, il a écrit et illustré un livre intitulé This is Peggy’s Cove, racontant l’histoire d’une goélette qui s’est brisée contre les rochers. Tout le monde à bord a sombré dans les profondeurs, à l’exception d’une certaine Margaret, qui a été secourue après avoir bravé les eaux déchaînées jusqu’au rivage. Pour une raison étrange, la jeune femme a choisi de rester dans la région et d’épouser l’un des pêcheurs du village. Les gens du coin avaient l’habitude de dire : « Let’s go see Peggy of the Cove » (allons voir Peggy près de l’anse) et le nom est resté; c’est ainsi qu’une localité a été nommée en son honneur. Des années plus tard, le phare a permis d’éviter que d’autres naufrages aient lieu, mais a mis fin aux rencontres amoureuses dans l’anse du jour au lendemain. En 1915, le phare actuel a été construit pour remplacer l’original, et il surveille la mer depuis.

De nos jours, la plupart des phares sont automatisés, mais autrefois, les gardiens et leurs familles menaient une vie isolée, bravant des conditions météorologiques difficiles, des vents violents et de fortes tempêtes pour assurer la sécurité des bateaux qui passaient. Les gardiens de phare devaient être autosuffisants, travailler de longues heures pour un maigre salaire et cultiver leurs propres aliments. Et s’ils avaient des enfants, ils devaient s’occuper de leur instruction. Cela représentait une quantité impressionnante de responsabilités.

Les 160 phares historiques de la Nouvelle-Écosse sont encore plus impressionnants, servant de repères lumineux familiers le long du vaste littoral. Près de la ville de Yarmouth se trouve le phare de Cape Forchu, une haute structure peinte de bandes verticales rouges et blanches ressemblant à un trognon de pomme. Il s’agit du plus grand phare de la province. En comparaison, le phare de Cape d’Or, situé près d’Advocate Habour, est une construction trapue offrant des chambres pour la nuit ainsi qu’une vue spectaculaire sur la baie de Fundy. La Nova Scotia Lighthouse Preservation Society a créé une carte utile des phares de la Nouvelle-Écosse proposant un itinéraire pour les visiter tous.

Cet article est un publireportage de Choice Hotels.