Étape vers l'été : les 15 °C durables arriveraient plus tôt qu'à l'habitude

Le crescendo des températures se fait sentir. Explications.


Avril, fidèle au fameux dicton

On ne peut pas dire qu’on a été gâté du côté des températures depuis le début du mois d’avril : à Montréal, la moyenne mensuelle des températures se situe légèrement sous la normale, en date du 19 avril. Pis encore, cette moyenne mensuelle est d’environ 2 °C sous la normale pour Val-d’Or. À vrai dire, le sud du Québec a connu huit journées fraîches, voire carrément froides, depuis le début du mois. À cela s’ajoute un temps gris et moche : entre le 1er et le 18 avril, la métropole a enregistré 11 jours avec des précipitations. Une gracieuseté d’un vortex polaire insistant et d’une succession de systèmes. Or, tout vient à point à qui sait attendre.

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Une nouvelle étape vers l’été

La semaine prochaine, la province pourrait entamer une nouvelle étape vers la saison estivale : les premiers 15 °C durables dans le sud du Québec feraient leur apparition. Au moment d’écrire ces lignes, les modèles ne prévoient pas de maximum sous les 12 °C pour Montréal d’ici les deux prochaines semaines.

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Bon à savoir : les premiers 15 °C durables dans le sud du Québec s’installeraient beaucoup plus tôt que l’an dernier. En 2024, la barre n’a été franchie qu’en mai seulement.

Attention, il faut faire la distinction entre les premiers épisodes de douceur et celle qui est là pour rester. À Montréal, la température la plus élevée depuis le début de la saison datait d’il y a près d’un mois, le 20 mars, avant d’être délogée aujourd’hui. Auparavant, Sherbrooke était la seule grande ville à avoir franchi la barre des 20 °C cette année.

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D’ailleurs, une nouvelle occasion se présenterait en milieu de semaine : les maximums pourraient flirter avec les 20 °C jeudi, entre autres en Outaouais et dans la région métropolitaine. Toutefois, le Québec n’est pas à l’abri des soubresauts du printemps : en moyenne, les premiers 15 °C ne s’installent définitivement qu’aux alentours du 29 avril dans le sud du Québec. Durant cette période de l’année, le vortex polaire n’est jamais bien loin, telle de la visite désagréable qui s’invite à brûle-pourpoint.

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