Semaine de relâche : les patinoires devraient tenir le coup

Il y a plus de 200 patinoires et anneaux de glace extérieurs à Montréal. Les maintenir en bonne condition est un défi de taille.


Le « vrai » patinage

Au Québec, on apprend à patiner presque en même temps qu'on apprend à marcher. Le son des lames qui mordent la glace est de la musique à nos oreilles. Patiner en plein air est une activité traditionnelle qui devient de plus en plus difficile à pratiquer sur une longue période. Les hivers sont de plus en plus courts et imprévisibles. Les patinoires réfrigérées se multiplient, mais les surfaces naturelles tiennent leur bout.

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Des conditions précises

En début de saison, les employés de la ville de Montréal doivent respecter trois conditions avant de commencer à arroser une patinoire : une couche de neige de moins de 10 cm au sol, une température sous les -4° pendant trois journées consécutives, et aucune précipitation durant l'arrosage. Par la suite, les couches d'eau doivent être minces pour éviter la fameuse « fausse glace », cette couche mince qui peut cacher un creux.

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Ça regarde bien pour le congé

Les patinoires extérieures sont évidemment populaires durant la semaine de congé scolaire. Cette année, les conditions pourraient être favorables à la pratique du patinage ou à des matchs de hockey improvisés, mais un probable redoux en milieu de semaine pourrait compliquer les choses. Les températures ont été sous le point de congélation presque tous les jours depuis le début de l'hiver. La glace devrait donc avoir une bonne épaisseur, malgré le redoux observé cette semaine. Le week-end s'annonce froid, un arrosage sera donc possible pour renforcer cette base. Mais il faudra un peu de retenue en milieu de semaine. Un petit redoux est à prévoir, la glace devient alors plus fragile, et la patience pour une journée ou deux pourrait être récompensée par des conditions de glace idéales jusqu'à la mi-mars.

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