
Saviez-vous que certaines tiques résistent à l’hiver québécois?
Facteurs de survie
Malgré le froid extrême, les tiques parviennent à survivre en trouvant refuge sous la neige, dans la litière de feuilles mortes ou dans les zones boisées et les herbes hautes. Ces habitats agissent comme des isolants naturels les protégeant du vent et des températures glaciales. Pendant l’hiver, certaines espèces de tiques entrent en dormance ou en état de latence. Lors des périodes de redoux, elles en profitent pour reprendre leur activité à la recherche d’un hôte, par exemple un rongeur, chevreuil ou même un humain.
La tique à pattes noires
Certaines tiques, comme la tique à pattes noires, sont bien adaptées pour résister au froid. Cette dernière est responsable de la transmission de la maladie de Lyme, sa présence n’est donc pas à prendre à la légère, et ce, même en plein cœur de la saison.
Avec les changements climatiques, la rigueur des hivers diminue dans certains secteurs de la province, ce qui favorise l’expansion de ces arthropodes et leur survie dans des régions où ils étaient auparavant absents.
Caractéristiques principales
Les tiques sont difficiles à repérer en raison de leur petite taille. Les adultes mesurent entre 3 et 5 mm, tandis que les nymphes, encore plus discrètes, sont souvent aussi minuscules qu’une tête d’épingle. Leur coloration varie du brun foncé au noir, et leur espérance de vie est d’environ 2 à 3 ans.
Mieux vaut prévenir que guérir
Même durant la période hivernale, s'il vous arrive d’emprunter des sentiers boisés ou herbeux, il vaut mieux rester vigilant. Prenez le temps d’inspecter vos vêtements et votre peau après vos activités extérieures, car les tiques peuvent encore représenter un risque lors des journées de redoux.