Refroidissement ce week-end : attention à la glace et aux chutes
D'abord il y a eu de la pluie, puis il y aura un important refroidissement. La glace risque d'être très présente sur les trottoirs ce week-end.
Prudence sur la glace
Entre 2016 et 2020, près de 14 000 personnes ont eu besoin de l'intervention des services d'urgence après une chute sur un trottoir à Montréal. En fait, les chutes sont la principale cause d'hospitalisation, et même de décès par blessure chez les personnes âgées de 65 ans et plus au Canada. Jeudi, d'ailleurs, Urgences-Santé a été inondé par un volume d'appels « démesurément élevé », surtout en raison de chutes.
Une mauvaise recette
Personne ne sera surpris d'apprendre que c'est en février que les chutes sont les plus nombreuses. Il y a souvent accumulation de neige sur les trottoirs ou les entrées, et un mélange de précipitations peut rapidement transformer la surface en patinoire. C'est ce qui risque de se produire vendredi et durant le week-end. La recette est parfaite pour rendre la marche hasardeuse. Il y a eu de la pluie et une fonte du couvert de neige. Une couche d'eau s'est donc formée sur les surfaces. La température va descendre rapidement, transformant cette couche d'eau en couche de glace. Enfin, une couche de neige aura un double effet pervers, soit de camoufler la couche de glace, et la rendre encore plus glissante.
De quoi s'agripper
Il est fortement recommandé d'utiliser des crampons quand on croit que de la glace peut être présente sur les trottoirs ou sur toute surface où on compte marcher. La plupart des modèles peuvent se porter sur des chaussures ou des bottes, une seule paire de crampons suffit donc pour toutes nos sorties.
Le contenu continue ci-dessous
EN LIEN : Dans la peau d'un ambulancier : beau temps, mauvais temps
BON À SAVOIR :
Même si vous réussissez à éviter une blessure, vos lunettes ou votre téléphone pourraient s'endommager lors d'une chute. Vous croyez peut-être pouvoir obtenir une indemnisation. Ce n'est pas impossible, mais selon Éducaloi, la Ville n'est pas automatiquement responsable en cas de chute. Nos conditions climatiques difficiles en hiver ne permettent pas de garantir des trottoirs dégagés en permanence. Jurisprudence à l’appui, on ne peut pas non plus exiger des municipalités qu’elles règlent en 24 heures les conséquences d’une violente bordée de neige suivie d’un gel intense, ce ne serait pas raisonnable. Si vous croyez qu'il y a eu négligence, informez-vous auprès des autorités municipales pour connaître vos recours.