Risque d'orages au Québec : le printemps se manifeste
C'est un signe du printemps, mais pas celui que l'on aime le plus. Des orages pourraient secouer le Québec mardi. Prévision.
De l'instabilité
De l'air froid s'en vient sur le Québec d'ici mercredi. On le retrouve déjà en altitude ce mardi. Une instabilité va donc favoriser la remontée de l'air doux et un peu humide qui s'est installé sur le sud du Québec au cours des derniers jours. Il pourrait y avoir assez d'énergie pour créer des cellules orageuses. Mardi matin, on a détecté de la foudre dans la région des Laurentides, au nord de Mont-Tremblant.
Risque d'orages
Bien que l'air soit doux, on ne parle pas d'air chaud et humide comme au beau milieu de l'été. L'énergie disponible est donc modeste, mais le risque d'orages sera présent dans les Laurentides, dans Lanaudière, en Mauricie, en Beauce et en Estrie, ainsi que dans la grande région de Montréal et le sud de la Capitale-Nationale.
Dans la moyenne
Bien que les orages ne soient pas communs au Québec en avril, on observe tout de même en moyenne quatre journées orageuses au cours du mois. Durant la première moitié d'avril 2025, on a observé deux journées orageuses. On pourrait en conclure que nous sommes exactement dans les moyennes, mais étant plus chaude, la seconde moitié du mois voit habituellement un peu plus de journées avec de la foudre que le début du mois.
Samedi aussi
On pourrait d'ailleurs avoir droit à une autre journée orageuse cette semaine. Samedi, les conditions pourraient être favorables au développement de cellules orageuses dans le sud de la province. Encore une fois, les Laurentides, Lanaudière et la Mauricie seraient ciblées, de même que la grande région de Montréal.
Un été actif
Ce n'est qu'un avant-goût de ce qui nous attend cet été. En moyenne, on observe 69 journées orageuses au cours de l'été. Le mois le plus actif est évidemment juillet. On compte en moyenne 27 journées avec au moins un coup de foudre. C'est donc dire que presque chaque jour du mois de juillet, il y a un orage quelque part au Québec.
Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.