
Les oies passent à l'attaque
Dans la nature, toute mère va défendre ses petits. Les bernaches ne font pas exception, même qu'elles peuvent être parmi les plus féroces.
Dans le coin gauche, pesant 3,5 kilos...
Le retour des oies migratrices annonce l'arrivée du printemps. Elles s'arrêtent souvent pour se nourrir et se reproduire près des villes, voire parfois en pleine banlieue, dans un secteur fortement peuplé. Ces oiseaux sont généralement dociles, mais ils n'hésiteront pas à agresser des humains s'ils sentent une menace pour leurs petits. Elles peuvent devenir agressives, un comportement qui se manifeste par des charges, des morsures et un sifflement distinct. Le son d'avertissement est devenu si courant que plusieurs Canadiens vivant à proximité de leurs aires de nidification leur ont donné le surnom de « poulets-cobra ». En 2015, des bernaches situées au campus de l’Université de Waterloo ont terrorisé un dindon sauvage qui a brisé la vitre du troisième étage d’un bâtiment en prenant la fuite.

Un choix judicieux
Selon la Société de protection des animaux de Guelph, les bernaches font souvent leur nid au beau milieu d'une cour ou d'une pelouse devant une demeure. Ça peut nous sembler un choix discutable, mais les oiseaux choisissent souvent un site qui leur offre une vue large et dégagée pour leur permettre de repérer d'éventuels prédateurs.
La meilleure défense, c'est l'attaque
Pour protéger leurs poussins, les mères n'ont aucun moyen de défense autre que d'agresser toute présence qui semble être une menace ou un prédateur. Pour contrer l’agression, il vaut mieux demeurer debout et imposer sa présence. Les oies reculeront si elles sentent que vous ne cherchez pas à les attaquer. Elles préfèrent vivre en harmonie avec leur environnement. Si elles ont fait un nid chez vous, gardez les chiens en laisse et soyez patient. La plupart des bernaches quittent leur nid en moins d'un mois, et elles se déplacent ensuite.